Safari Typo – Paris avec David Poullard

Thomas Stipp, réalisateur de films documentaires et auteur de la série a proposé à divers typographes de parler des caractères qui attirent leur attention dans la ville. Il a aussi été le réalisateur de Sacré Caractères ! qui parlait déjà de typographie sur France Culture.

Safari Typo – Barcelone avec Laura Meseguer

Ce sont ces histoires et poèmes qui nous sont racontés là, dans des épisodes courts (environ 6 min) et vulgarisés, le tout produit par la chaîne Arte.
Je vous recommande chaudement d’aller y jeter un œil. Vous verrez qu’on enchaîne vite les épisodes !

Pour découvrir la série documentaire :

Safari Typo – Arte.tv

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Il s’agit de l’histoire d’Audrey, une jeune fille qui souffre de crises hallucinatoires au cours desquelles elle voit des baleines. En lui faisant passer des examens, un neurologue/chercheur décèle chez elle un physeter, une structure anomalique qui permet à ses porteurs de rester longtemps en apnée.

Mariett Ren, l’auteur, s’est inspirée des premiers systèmes de narration tels que les tapisseries, les rouleaux chinois ou les fresques murales pour développer son récit. Et c’est sous la forme d’un long travelling dessiné, qu’il se traduit. En le faisant défiler de gauche à droite, le lecteur progresse dans l’histoire et l’action vient s’enchaîner dans un fil continu, sans cassure. Le mouvement étant déjà créé par le geste qu’effectue le lecteur, il n’est pas nécessaire de répéter des plans pour signifier les actions.
Marietta propose ainsi une narration qu’elle dit « hybride entre cinéma, bande dessinée et illustration ». Les plans s’enchainent par des jeux de transformations et compositions graphiques, ce qui créé des transitions très douces surprenant par moment le lecteur.

L’outil numérique est ici exploité dans ce qu’il a de meilleur. On retrouve l’utilisation de techniques permettant de signifier des profondeurs de plans avec l’utilisation de parallax, ou des changements de points vue avec l’intervention de la 3D. Le métissage de ces techniques est effectué avec une telle justesse que l’on ne ressent aucun surplus ou surenchère, cela vient, au contraire, appuyer subtilement l’expérience narrative.
L’atmosphère est aussi renforcée par la présence d’une ambiance sonore venant enrichir narration par le biais de musiques et bruitages spécialement réalisés pour l’expérience.

Le projet ne s’est pas limité à une application mais a aussi été décliné en une fresque urbaine interactive. Longue de 115 mètres, les lecteurs peuvent retrouver l’ambiance sonore à l’aide d’une application dédiée. En déambulant, on progresse alors dans l’histoire et l’ambiance sonore se modifie en conséquence.
Il est a noter que cette fresque a été installée à Angoulème lors du festival et sera de nouveau disponible à la Ferme du Buisson du 4 au 9 avril.

Phallaina est donc une œuvre innovante par son système de narration et qui vient investir à la fois nos usages courants du numérique et l’espace physique. Ce lien entre physique et virtuel est notamment très proche des hallucinations traitées dans le récit, où Audrey voit apparaître des baleines nageant dans l’air, tout autour d’elle. Les transitions réalisées entre les plans augmentent aussi cette impression de pluralité confuse des points de vue, et dont le lecteur change continuellement sans qu’il s’en rende compte immédiatement.

Je vous conseille vivement de vous essayer à cette nouvelle expérience de narration menée avec la plus grande finesse, d’autant plus qu’il s’agit d’une application disponible gratuitement sur Android et iOS.
Aussi, si vous ne connaissez pas la section Nouvelles Écritures consultable sur le site de FranceTV, je vous recommande de vous y rendre et découvrir les nombreux contenus originaux qui y sont disponibles.

Liens :

• Le portefolio de Marietta Ren
• La page sur le site de France TV
• Téléchargez les applications Android et iOS
• La rubrique Nouvelles Écritures de France TV

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À la destination des moustachus hipster dont le plus grand problème est de ne pas se salir quand il boivent leur café au Starbucks du coin, ce projet a comme objectif de se financer sur Kickstarter et de vendre ces petits objets pour une vingtaine de dollars.

Mais l’objet qu’en est-il ?

C’est juste un bout aluminium attaché par une ficelle !
Bon ok c’est un peu plus élaboré mais pas beaucoup plus. Et en terme d’utilisation, on peut le poser sur son verre, ou l’attacher autour de la tête pour beaucoup plus de classe (voir plus bas),

Ce qui est surtout intéressant c’est de voir comment l’équipe s’est amusée à présenter leur super produit. Schéma technique, dessin à l’ancienne, gif animé, le moins qu’on puisse dire c’est que coté communication ils sont fort !

Je vous invite donc à aller voir leur page Kickstarter pour voir la présentation complète de leur produit.

Sources :

• Images prisent sur la page Kickstarter, tous droits réservés à OddCompany
• La page Kickstarter

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Ce site initié par la banque BNP Paribas en collaboration avec Guillaume Kurkdjian a été mis sur les rails le 19 mars 2015 (c’est dire mon retard). Son objectif premier, comme toute campagne de brand marketing est de faire la promotion de la banque à travers un produit bien réel. Ici Living the Change se propose de rendre compte du changement constant dans la société. Pas étonnant au vu du slogan de la banque : « BNP Paribas, la banque d’un monde qui change ».

Mais ce qui m’intéresse sur cette plate-forme est plus la forme que le fond (ni plus ni moins qu’une publicité pour une banque) : ce site est un petit bijou de design.

Un mur de post-it sur le changement

Tout le monde nous le dit, le temps d’attention des gens sur le web est très réduit, l’équipe de LTC a donc décidé pour rendre compte du changement de diffuser des faits, des petites anecdotes, lisibles individuellement et rapidement. Imaginez donc des post-it gribouillée comme sur un papier de Malabar ; ils sont disposés comme si quelqu’un les avait disposé sur un mur pour que vous puissiez piocher dans cette réserve comme bon vous semble. ça donne envie d’essayer hein ?

Animations, SVG animations everywhere

Vous avez le mur de post-it ? Maintenant imaginez que chacun possède une couleur différente et que sur certains un petit dessin s’anime, à la façon des photos dans Harry Potter ! C’est le principe de Living The Change.

On va tester votre mémoire à présent. Est-ce que le nom de Guillaume Kurkdjian ne vous dit pas quelque chose par hasard, mh ? On lui avait consacré il y a 1 an, un article sur le projet d’illustrations animées qui l’avait fait connaitre : « Bisous les Copains ». Eh bien c’est à lui que les créateurs de LTC ont fait appel, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’on reconnait clairement sa pâte graphique dans les centaines d’illustrations du site.

Enfin pour finir, dernière façon d’organiser son contenu, le site est organisé sous forme de thématiques, qui sont au fur et à mesure publiées. Une nécessité pour un site avec un contenu aussi visuel. Pour l’instant sont publiés : « La ville», «Communication», «Consommation» et «Arts et métiers».

J’ai eu du mal au premier abord à me décrocher du fond du site, pour me tourner vers la forme et me laisser porter par l’expérience utilisateur dynamique que nous offre ce site. Et vous alors, qu’en pensez vous ?

Liens :

• livingthechange.bnpparibas : Le site de Living the Change
• @LivingTheChange : Le changement dans l’instant présent, leur compte Twitter

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« Slap It » est une création de Joseph Begley, un modèle de lampe (de chevet ?) en silicone que l’on allume par « une gifle, une pression ou un pincement » . What.the.fuck!
Et si ça ne vous suffit pas… sachez qu’il est décliné en 10 couleurs !

Je ne sais pas trop quoi penser de cette création, qui pourrait être considérée comme seulement artistique, mais elle a plus l’air d’être  présentée comme un objet fait pour être vendu, avec son beau logo et packaging. Mais qui seraient les acheteurs ? Surtout à 150£ la lampe…

J’espère juste que ces derniers n’auront pas par réflexe, tendance à « allumer » de vrais fessiers sans l’autorisation de leur possesseur.

Source :
Le site: http://slapit.me/
Le site du créateur : http://www.josephbegley.co.uk/
Trouvé sur : http://really-shit.tumblr.com/

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Derrière ce message pour mettre plein d’étoiles dans les yeux (ouille ça pique),  l’objectif du projet a l’air de recadrer le smartphone comme un outil du quotidien et non comme l’objet qui le dirige.

Il se démarque :

• En proposant des applications pour réellement améliorer la qualité de la vie. Comme une application d’itinéraire montrant le meilleur trajet et non le plus rapide.
• En combattant l’obsolescence programmée grâce à un smartphone réparable facilement.
• En n’intégrant aucun système de notification pour qu’en aucun cas votre smartphone ne prenne le dessus sur le monde extérieur.

Regardons maintenant l’aspect visuel de cet… ovni (sans avec mauvais jeu de mot) :

Ses créateurs ont justifié la forme circulaire comme la continuité d’éléments créés par l’homme, comme le compas de navigation ou la montre à gousset, dont on se rapproche volontairement. Mais bon, c’est comme s’ils faisaient un joli détour à coté de tout ce qui s’est fait en électronique et informatique.

Je penche sur la volonté de créer un hybride entre le smartphone et la montre connectée : une montre à gousset connectée ?  Et ainsi apporter de nouveaux horizons dans l’univers hyper saturé du smartphone.

Je pense que c’est dans une optique de mise en avant d’une certaine qualité de vie, et en se dirigeant vers la piste de la montre gousset synonyme d’une certaine clâââsse, que je justifierais le capot en bois, ainsi que les présentations dans un univers des plus naturels.

Pour conclure, je suis assez séduit par son design rond et décalé par opposition aux designs de smartphones actuels, très portés sur l’aspect technologique. Ils ont donc bien réussi de ce coté là, mais reste à voir la réalisation, car Runcible n’est encore qu’au stade de projet. Peut-être qu’il arrivera à faire un compromis entre les montres connectées (ça me fait d’ailleurs penser à la Moto 360 et son écran/cadran rond) et les smartphones au format classique.

Édit: 01Net a eu l’occasion d’avoir un aperçu des premiers prototypes dont voici une petit vidéo :

Sources

• Sources des images : http://www.cnet.com/pictures/runcible-wearable-pocket-watch-pictures/
• Article du Cnet : http://www.cnet.com/news/meet-a-smartphone-designed-to-look-like-a-pocket-watch/
• http://www.prnewswire.com/news-releases/monohm-introduces-worlds-first-anti-smartphone-300041927.html
• https://www.soeren-hentzschel.at/mozilla/firefox-os/2015/02/28/monohm-runcible-das-etwas-andere-wearable-mit-firefox-os/
• Site de la startup : http://mono.hm/runcible.html

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Le mot « luminescence » fait référence au monde sous-marin, les artistes ont ainsi voulu réunir ces deux univers naturels silencieux en animant avec des couleurs l’univers sombre de la forêt.

C’est une expérience essentiellement contemplative donc je ne peux que vous conseiller de regarder la vidéo ci-dessous en plein écran et avec le son.

Voici quelques photos du rendu et du tournage. Vous pourrez en trouver une liste plus exhaustive sur leur site internet.

Et pour finir, ils ont aussi réalisé une vidéo « making off » pour montrer un peu leur travail :

Liens :

• Le site web du projet
• Galerie photos
• Télécharger les photos (super n’est-ce pas !)

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Le principe : vous envoyez votre gif  (depuis votre ordinateur, ou depuis une url) puis ce site va se charger d’imprimer chaque image de votre image animée sur une page d’un petit flipbook. Étant feuilleté, il permettra de reproduire l’animation de votre gif.

En mettant en avant les gifs, des chatons et un Nyan Cat, son créateur fait appel à des icônes phares de la culture « internet » et espère ainsi développer sa startup naissante en atteignant ce publique là.

Levelsio n’est pas à son premier coup d’envoi avec GifBook, puisqu’il annonce sur son site, avoir monté 12 startup en un an, donc à voir si son expérience lui permettra de faire sortir GifBook du lot.

Liens :

• Le site du projet
• Le site de son créateur, Levelsio
• Le compte Twitter de GifBook

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Son créateur avance le soucis de sécurité envers les enfants en bas âge (pour éviter par exemple que votre petit dernier allume une perceuse, laissée par mégarde à sa portée, pour mener diverses expériences sur son environnement et sur lui-même :D).

J’avancerais pour ma part aussi le soucis d’économie d’énergie, car des appareils utilisent de l’électricité de façon passive, ça pourrait donc ainsi limiter des dépenses inutiles.

La fonctionnalité suivante pourrait être une télécommande ou encore mieux, en faire des objets connectés et ainsi contrôler à distance l’électricité de son chez soi (à voir les soucis de sécurité que ça apporte aussi).

Vous pouvez donc aller faire un tour sur la page du projet et peut-être aider son créateur à le réaliser.

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En plus de créer un petit jeu sympa à partager, cette agence montre l’importance de faire une interface reconnaissable, allez, bon quizz !

Liens :

• http://dedesigntheweb.com
• http://designation.io

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