Parce que je cherche très régulièrement des petits utilitaires et des outils pour mieux m’organiser et travailler au quotidien, je me suis dit que ma petite collection personnelle pourrait en aider certains. J’ai donc sélectionné quelques idées pour vous

Pourquoi avoir des outils pour s’organiser ?

Que vous soyez designer ou pas, votre métier vous oblige quotidiennement à être en interface avec des logiciels de traitement de texte et de retouche sur lesquels vous passez beaucoup de temps. Ces logiciels sont souvent considérés comme les meilleurs de leur catégorie, et tout le monde les a donc adoptés dans votre entourage.

Grâce à eux, vous êtes efficaces, et vous avez l’impression de faire les choses bien.

Ce que je vous propose, c’est de chercher des outils très pratiques pour gérer autre chose que de la retouche photo et de la saisie de texte. Le but étant de pouvoir gérer correctement les problèmes de la vie quotidienne !

Pour la gestion des informations, j’utilise Keep et Evernote

Lorsque je dois noter des cours, retenir des informations importantes, garder en mémoire des noms ou des lieux, j’avais tendance à les noter sur des feuilles volantes que je perdais systématiquement.
Mais dès le début de mes cours en études supérieures, j’ai décidé de m’organiser et de ne rien louper des infos qui passeraient par mes oreilles. J’ai donc automatisé la prise des notes sur Evernote.

Ce service dispo sur navigateur, PC, Mac, Android et iOS permet de créer des « notes », qu’il va enregistrer dans le cloud pour éviter que vous les perdiez. Vous pouvez les organiser à votre convenance à grâce à un système de labels (soit des hastags) et dans des sous-dossiers.

Il possède des petits raccourcis très pratiques pour la prise de note rapide (* pour débuter une liste à puce entre autre). Bien plus pratique que d’ouvrir des Word à tour de bras et de prendre son classeur de feuilles à carreaux, toutes mes notes sont dispos en un clic.

Je l’utilise également pour ouvrir des « dossiers » sur les clients avec lesquels j’interagis, et j’ai un carnet spécial pour mes mails importants.

Notez que vous pouvez créer des « carnets » à partager avec votre famille, vos amis, vos clients…

Cependant, Evernote est mieux adapté pour les notes longues, tel des cours ou des trier des réflexions sur des projets persos. Google Keep en revanche se présente comme un tableau de post-its. Le but : noter à la volée des pensées, des numéros de téléphone, une liste de course, que vous pourrez facilement archiver pour la faire disparaître de votre board.

Je l’utilise au quotidien lorsque je dois retenir des idées de films à regarder, une adresse ou des précisions sur un truc que je dois acheter. C’est l’outil le plus simple qui me sert de fourre-tout par défaut.

Evernote pour iOS, Mac, Android, Windows, Windows Phone
Google Keep sur iOS, Android, Windows, Chrome

Pour ne pas m’exploser les yeux, j’utilise f.lux et Twilight

ça commence à devenir connu : les écrans LED de nos PC envoient entre autre des lumières bleues qui ont pour effet de dérégler le cycle du sommeil. Lorsque je travaille tard dans la nuit, j’ai parfois du mal à m’endormir malgré la fatigue.

C’est Antoine D. qui m’a apporté la solution à ce problème : il existe pour PC et smartphone des petits utilitaires pour jaunir l’écran. De ce fait, mes yeux sont moins soumis à une lumière intense. C’est vraiment parfait, surtout lorsque j’ai besoin de regarder mon téléphone pendant la nuit ou au matin pour éviter de m’exploser les yeux.

Le petit bonus : tous ces logiciels possèdent un mode pour jaunir l’écran de manière progressive avec le coucher du soleil. Vous ne verrez même pas la transition !

Twilight pour Android
f.lux pour Windows
f.lux pour iOS (vous avez besoin de jailbreaker l’iPhone :/)

Pour partager mes fichiers, j’utilise ShareX

Pendant très longtemps, la mode a été à l’upload d’images sur des sites de partage comme ImageShack. Depuis quelque temps, j’utilisais Puush pour envoyer automatiquement mes captures d’écran sur le web. Mais depuis que j’ai ShareX, mon usage a vraiment changé.

Comment vous dire ? C’est l’outil de partage de fichiers le plus complet que j’ai pu croiser : il fait de l’upload de capture d’écran, certes, mais il envoie sur internet tout fichier que je glisse dans son interface via un glisser-déposer, ou via un clic-droit dans mon gestionnaire de fichiers. Y compris mes PSD, PDF, MP3, ZIP, etc.

Attention tout de même, si vous souhaitez pouvoir envoyer des fichiers lourds, vous devrez passer par un upload vers votre serveur personnel. ShareX propose en effet de se connecter à votre adresse FTP pour ranger tous les téléchargements dans un dossier spécifique de votre serveur. Très pratique pour laisser tomber WeTransfer!

ShareX pour Windows

Pour chercher mes fichiers sur mon PC, j’utilise Everything

Everything est probablement l’utilitaire le plus léger que je vous présenterais dans cette sélection. Il s’agit d’un petit logiciel qui fait le boulot de la barre de recherche Windows… En mieux et de manière instantanée. J’avoue être totalement bluffé par la rapidité avec laquelle il recherche des mots clés dans l’intégralité de mes fichiers ; si j’ai perdu une image dans la jungle de mes dossiers, mon premier réflexe est d’ouvrir Everything. ça m’a déjà sauvé la vie.

Everything pour Windows

Pour partager ma connexion, j’utilise Connectify

J’habite dans une résidence étudiante. Beaucoup d’entre elles possèdent le fournisseur d’accès Wifirst, qui est, disons-le clairement, certainement une création de Satan. Je ne peux connecter qu’un appareil à la fois à mon compte, bref, c’est une catastrophe. Pour remédier au problème, je passe par Connectify : ce petit logiciel transforme mon ordinateur en hotspot wifi. Je peux ainsi connecter mon téléphone au réseau.

Connectify est plutôt limité et possède une limitation de 25mn (il faut le réactiver depuis l’interface à chaque fois) dans sa version gratuite. Cependant, je n’ai toujours pas trouvé mieux. J’attends vos conseils dans les commentaires !

Connectify pour Windows

Pour gérer mon agenda, j’utilise Sunrise Calendar

Récemment racheté par Microsoft, Sunrise est un gestionnaire de planning qui permet de synchroniser tous les agendas que vous possédez : Google Calendar, Anniversaires Facebook, Trello, Evernote, Outlook.. Très pratique si, comme moi, vous jonglez avec plusieurs équipes qui ont leur plate-forme préférée. Dispo sur navigateur, extension Chrome et sur smartphone. J’ai vraiment accroché sur leur interface !

Sunrise Calendar pour iOS, Android, Chrome, Navigateur

Pour checker mes SMS sans sortir mon portable, j’utilise Pushbullet

Pushbullet est un service qui propose de faire le lien entre smartphone et PC : il est possible d’envoyer des liens entre les deux écrans, et se veut être le pro des notifications en bas de votre écran. Je l’utilise uniquement pour accéder à mes SMS depuis le PC. Pratique lorsque je reçois des messages de mes clients sur mon téléphone lorsque je n’y ai pas accès !
Attention cependant, Pushbullet ne sait pas gérer les messages longs : il est possible de répondre aux SMS via l’interface PC, mais il coupera le message en plusieurs SMS de 160 caractères séparés.

Pushbullet pour Android, iOS, Navigateur

Pour gérer mon sommeil, j’utilise Sleep As Android

Sleep As Android est une application très complète pour gérer la qualité de votre sommeil, vous réveiller en douceur, etc.

Personnellement, je l’apprécie surtout parce qu’il possède un petit widget marrant : il s’agit d’un pictogramme Android qui évolue en fonction de la journée, qui se réveille, se prépare à se coucher, bref, fait sa vie, en fonction des alarmes que vous programmer. Typiquement, à l’heure où j’écris l’article, il est 23h30, mon alarme est définie à 8h, j’ai programmé un sommeil de 8h, j’ai donc 30mn avant de me coucher : le pictogramme de Sleep As Android est en train de se brosser les dents.

Sleep As Android pour Android

Et voilà !

Cela conclue cette première partie des outils que j’utilise au quotidien. Nous avons parlé des logiciels, la prochaine fois je vous parlerai de nos bons vieux Moleskine et de ces petits trucs qui peuvent aider notre cerveau à la réflexion

évidemment, n’oubliez pas d’ajouter votre pierre à l’édifice en marquant vos logiciels préférés pour le quotidien dans les commentaires !

Arnaud

The post Mes petits outils pour travailler au quotidien #1 appeared first on Perspectives.

Sur Twitter, nous avions même promis d’en parler si ça marchait pour de bon. Bah on s’est fait avoir.

C’était le 31 Juillet, après un nombre important de tweets sur le sujet :

ça vous dit, on parle plus hoverboard en 3D et on attend d’abord qu’ils présentent autre chose qu’un teaser ? https://t.co/srPF9E7qy9

— Design Diver (@designdiverfr) 31 Juillet 2015

@MrPointVirgule @laReclame Si ce truc existe vraiment sans entourloupe, on sera les premiers à en parler dès son officialisation. — Design Diver (@designdiverfr) 31 Juillet 2015

On a perdu notre pari, voici votre article.

C’est à travers une vidéo assez courte que Lexus dévoile pour la première fois les premiers angles de l’objet. On y aperçoit un skateboarder professionnel qui aurait participé aux tests du Hoverboard, qui en est de toute évidence la mascotte et l’égérie du projet.

Soleil rasant, palmiers californiens, béton ciré, le teaser comme la vidéo sont passés à la moulinette Instragram dans laquelle passe toutes les communications des start-up branchées de la côte ouest américaine. Sauf que cette fois on parle bien d’un hoverboard. Comme on respecte nos promesses, on va parler un peu de cette (pas si) nouvelle forme de publicité pour les marques.

Back to 1989

Un objet qui a nourri des fantasmes ? Le hoverboard est un objet ancré dans la conscience collective comme venant du futur kitsch et coloré de Retour Vers le Futur 2. Le film, sorti à l’époque en fin d’année 89 (soit une dizaine de jour après la chute du mur de Berlin !), avait marqué par sa vision d’un futur bardé de couleurs fluos et d’objets supers cools, à l’image des Nike Air Mag.

Parmi les sponsors du film, on retrouvait donc Nike, DeLorean, mais aussi Mattel, présent à travers le hoverboard rose fluo que Marty utilise durant une course poursuite d’anthologie.

Le hoverboard de Mattel n’est à l’époque pas un objet pensé comme venant du futur ; les sponsors, pas cons, cherchent à l’époque à créer des objets publicitaires qu’ils pourront vendre à foison aux fans du films. Les Nike Air Mag par exemple, seront commercialisées successivement en 2011 et 2015. Mattel, a suivi en 2012 avec sa machine en plastique qui a dû coûter moins d’un euro à produire.

Le « cool » en 26 ans : Du plastique rose au bois lustré et fibre de carbone

Je vous mets les deux prototypes l’un à côté de l’autre, y’a pas photo.

Le style change radicalement pour plusieurs raisons. En voici quelques unes.

Tout d’abord, et c’est l’évidence même, Mattel et Lexus sont deux marques que tout oppose : Mattel construit des jouets, Lexus des voitures.

Les hoverboards, qu’il soit de 89 ou de 2015, remplissent la même fonction : montrer que la marque derrière sa création est en avance technologiquement, vend des produits extraordinaires, bref, un bon coup de pouce médiatique dans les deux cas. C’est pour cette raison qu’il doit s’attacher à être visible sur le média où il apparaît ; un film de 90min dans un premier cas, une publicité d’une minute trente dans le second.

Dans la cas de Mattel, la présence du hoverboard à l’écran durera quelques minutes, dans un film plutôt dense qui regorge d’idées marrantes sur le futur (mes préférées : la double cravate, les coiffures punk et les voitures volantes !). L’objet doit donc se faire remarquer dans ce fourre-tout de concepts rigolos. Le choix retenu pour le rendre visible sera la couleur rose.

En outre, Marty vole le hoverboard à une petite fille. Comme tout objet à vocation publicitaire (coucou le power glove), la personne qui possède l’objet dans le film est incarnée par une personne qui recevra un gros cadeau à Noël *clin d’œil forcé*.

En résumé, Mattel est une marque de jouet, elle s’adresse à son public à travers un objet qui aurait sa place dans sa gamme de produits de fêtes de fin d’année. Même texture plastique, même couleurs fluos, etc.

Lexus en revanche propose son concept d’hoverboard dans une vidéo spéciale dédiée à sa présentation. La stratégie adoptée prend la forme d’une vidéo promotionnelle comme il est classique d’en voir en 2015. Le principe reste le même : on récupère les codes esthétiques qui plaisent au public pour en faire l’ambassadeur de la partie R&D de la marque. Plus question de plastique, Lexus est une marque de voiture, place à la fibre de carbone moulée.

La plate-forme supérieure en forme de parenthèse réinterprète l’aspect skateboard au profit d’un esprit haut de gamme, aux lignes très pures.

Vous remarquerez que la solution technique utilisée pour faire flotter l’hoverboard fait partie intégrante de son expérience, avec les réservoirs à azote liquide, et sera même décomposée dans un schéma rapide sur le site internet du projet. Facile mais technique, classe mais sans froufrous, tous les messages que veulent adresser la marque à son public.

Tout à l’air de fonctionner parce que le board est posé sur une couche d’aimants. Il faudra donc se rendre dans des skateparks taillés sur mesure pour tester le produit.

Le fantasme vendu au consommateur

Lorsque Lexus a présenté pour la première fois son teaser, j’ai tout de suite pensé à un autre produit un peu futuriste qui parait tout aussi bancal, Hololens, de Microsoft. Ce projet du géant de Redmond a tout du futur, avec la promesse d’un salon en réalité augmentée où l’on pourrait jouer à Minecraft littéralement sur sa table basse.

Le projet, bien que très impressionnant, ne semble pas réalisable à l’heure actuelle, et la presse spécialisée a déjà eu l’occasion de se demander si les Hololens sortiraient jamais un jour de leur état de prototype en version alpha.

Mais quand bien-même, ce concept marqua les consciences lors de sa présentation, et c’est quand même le plus important.

En y repensant, beaucoup de marques vendent ce genre de fantasme au consommateur : Apple Car, Google Class, Power Glove de Nintendo. Tout d’abord parce qu’il est important pour eux de renvoyer l’image d’une marque qui regarde vers l’avant, qui a deux coups d’avance.. Mais c’est aussi un moyen très astucieux pour faire sa promotion auprès des magazines spécialisés !

En effet, en construisant leur stratégie publicitaire non pas autour de spots de publicité mais d’un produit, les médias ont beaucoup plus de facilités à s’emparer de cette actualité. Une publicité ne se décortique pas, elle fait ce travail toute seule dans l’objectif de vendre un produit. Il se passe le contraire avec un produit sur lequel on ne sait rien. On peut fantasmer, faire revenir le lecteur plusieurs fois, à chaque nouvelle partie de hardware dévoilée, et de fonctionnalité présentée par exemple

Pour tout vous dire, j’ai hâte de voir le prototype de hoverboard d’autres entreprises populaires. Les fonctions minimales de l’objet promettent un gros travail de design pour respecter l’esprit de la marque avec seulement trois lignes dessinées

Un pari réussi

Lexus a réussi à réinventer un hoverboard en 2015 pour toucher son public et rajeunir son image, grâce à un mélange de matériaux qualitatifs et d’une bonne dose de filtres instagram. Au même titre que Mattel, mais aussi que Google avec ses Glass et Microfost avec ses Hololens, les marques ont trouvé un nouveau moyen de communiquer sur les moyens mis dans les technologies futures qui pointeront leur nez dans nos foyers un jour ou l’autre… ou pas !

En allant un peu plus loin, on pourrait se demander si le hoverboard fait partie du cœur de métier de Lexus, constructeur automobile n’ayant même jamais touché aux deux-roues motorisés ou pas. Si des exemples de trottinettes créées par des constructeurs français comme Peugeot ont déjà vu le jour, Lexus n’avait jamais fait preuve d’autant d’audace à ma connaissance.

Malgré tout, nous sommes beaux joueurs et admettons que Lexus a réussi son pari de faire flotter son hoverboard sans « entourloupe ». Bravo à l’équipe R&D, mais surtout bravo à l’équipe marketing

Quelques liens :
– La vidéo de présentation du hoverboard
– la scène du hoverboard de 1989
– Merci à Mainwann, pour son aide à la correction de cet article écrit à la fraîche !

The post Le hoverboard de Lexus : exemple d’objet fantasmé des marques appeared first on Perspectives.